Madar/Nouakchott/21-03-2024
Dans l’objectif de diffuser les textes juridiques pertinents et à prendre les mesures nécessaires pour poursuivre les auteurs de ces crimes et protéger leurs victimes a été organisé ce mercredi à Nouakchott, un atelier de formation et de sensibilisation sur le cadre juridique qui incrimine et réprime l’esclavage, la traite des personnes, le trafic illicite des migrants et le travail des enfants.
Cette rencontre organisée par le ministère de la Justice en faveur des magistrats, des officiers de police judiciaire, des élèves des écoles professionnelles judiciaires, administratives et de sécurité, des étudiants des universités et des instituts d’enseignement supérieur.
A noter que le Premier ministre a engagé les secteurs impliqués dans le domaine des droits de l’homme à redoubler d’efforts pour promouvoir les droits de l’homme dans le pays en travaillant à la promotion et à l’établissement d’une culture des droits de l’homme dans divers domaines.
A cet effet, le conseiller technique du ministre de la Justice chargé de la Coopération, de l’Evaluation et du Suivi, a affirmé que la pratique a démontré la nécessité d’intégrer les normes relatives aux droits de l’homme dans les systèmes de sécurité, le concept de bonne gouvernance de la sécurité ayant émergé dans ce contexte. Il a expliqué que les compétences exclusives de la police judiciaire en matière de liberté individuelle et personnelle s’inscrivent dans un cadre législatif spécifique et codifié. Dont l’objectif est de concilier le droit de l’individu à jouir de sa liberté personnelle et le droit de la société de sanctionner ceux qui violent les contrôles légaux établis pour la protéger. Notant que les institutions de police judiciaire ont fait de la formation de leurs agents au principe de la garantie des droits de l’homme une priorité afin qu’ils puissent accomplir les nobles tâches qui leur sont confiées dans le respect du droit de l’individu à la liberté et à la dignité. Avant de déclarer que les défis sécuritaires ont fait de la formation et de l’endoctrinement des officiers de police avec des connaissances scientifiques une priorité absolue et que les programmes doivent être mis à jour pour suivre le rythme de la modernité, afin de pouvoir préparer les élites et consacrer les concepts modernes dans les sciences policières.
Fatimata DEH