Ministère de la Justice : Organisation d’une campagne nationale de formation sur le cadre juridique pénalisant l’esclavage à Nouakchott

Madar/Nouakchott/20-03-2024

« Diffuser les textes juridiques y afférents, à qualifier les faits avec précision, à prendre les mesures nécessaires pour poursuivre les auteurs de ces crimes, à protéger leurs victimes et à infliger des peines dissuasives aux auteurs », tel est l’objectif d’une campagne nationale de formation et de sensibilisation ce mardi à Nouakchott.

Cette rencontre est organisée par le ministère de la Justice, sur le cadre juridique qui pénalise l’esclavage, la traite des personnes, le trafic illicite de migrants et le travail des enfants, à l’intention des magistrats, des officiers de police judiciaire, des étudiants en formation professionnelle judiciaire, administrative et sécuritaire, des étudiants des universités et des établissements d’enseignement supérieur.

A cet effet, le conseiller technique du ministre de la Justice chargé de la Coopération internationale, du Suivi et de l’Évaluation, a expliqué que la diffusion de la culture des droits de l’homme dans toute société nécessite un partenariat efficace entre l’État et les institutions de la société. Et ce, en établissant une communication entre l’élite concernée par les droits de l’homme et le grand public, dans le cadre d’un programme intégré de promotion de la culture de la démocratie et de promotion des droits de l’homme. Ajoutant ainsi que la réunion du comité ministériel chargé des droits de l’homme, présidé par le Premier ministre a discuté du niveau de mise en œuvre des recommandations de la dernière réunion de ce comité. Et ce, sur le renforcement des mécanismes de la procédure et de l’action, judiciaire et sécuritaire concernant le suivi des violations en matière de droits de l’homme et de traite des êtres humains. Il a souligné qu’il s’agit d’enquêter sur ces questions de coordonner l’action des organes et mécanismes nationaux en charge de ce domaine, et de veiller à l’harmonisation des lois nationales avec les obligations internationales du pays. Et ce, dans le domaine des droits de l’homme, en plus de la réponse aux exigences de la feuille de route requise par la lutte contre la traite des êtres humains. Il a en outre mis l’accent sur l’importance que représentent les exposés qui seront faits par des experts au cours de cette campagne sur le cadre juridique pénalisant l’esclavage, la traite des personnes, le trafic illicite de migrants et le travail des enfants.

La cérémonie a vu la participation du directeur général des prisons et de l’insertion, de l’Inspecteur général adjoint de l’administration pénitentiaire et des prisons et du directeur de la formation continue et de la coopération à l’École nationale d’administration, de journalisme et de magistrature.

Fatimata DEH

 

spot_img
- Contenu sponsorisé -spot_img

LES PLUS LUS