Madar/Nouakchott/09-11-2024
Sous le thème « Culture et changement climatique » s’est tenue ce vendredi au Brésil la réunion des ministres de la Culture du G20, dont le coup d’envoi a été donné à Salvador.
Cette rencontre dont participe le ministre de la Culture, des Arts, de la Communication et des Relations avec le Parlement, en tant que représentant de la présidence de l’Union africaine (UA), a été ouverte par la ministre brésilienne de la Culture, dont le pays assure la présidence tournante du G20.
A noter que cette rencontre a réuni les ministres de la culture du G20 ainsi que les dirigeants de plusieurs organisations internationales.
A cet effet, le Ministre de la Culture, des Arts, de la Communication et des Relations avec le Parlement, a souligné l’importance que le Président de la République, Président de l’Union Africaine, accorde à la double valeur d’assurer une justice globale et climatique. Et ce, en défendant le continent africain et en s’efforçant de permettre sa représentation au niveau mondial, que ce soit au sein du G20 ou des organes de l’ONU. Ainsi qu’en portant les préoccupations climatiques du continent dans divers forums mondiaux et en appelant à la protection du patrimoine africain à la lumière des défis climatiques et sécuritaires, comme dans les conférences des BRICS, de l’ONU et de Paris, entre autres. Il s’est félicité de l’obtention d’une représentation permanente de l’UA au sein du G20, estimant que le monde d’aujourd’hui est un monde injuste, injuste pour les groupes qui le composent et injuste pour la terre qui le porte. « C’est pourquoi le président de la République, président de l’Union africaine porte les préoccupations du continent africain et œuvre pour plus de représentativité afin de rendre justice à son statut et plus d’attention à son patrimoine en reconnaissance de son authenticité et en conscience de l’ampleur des défis auxquels est confronté le patrimoine africain qui ne peut être protégé qu’en sauvegardant le patrimoine de l’humanité tout entière. » a-t-il exprimé.
Il a appelé par ailleurs le G20 à créer un fonds international pour la protection et la préservation du patrimoine africain sous la tutelle de l’UNESCO, qui est l’institution de l’expertise en la matière. Notant que la présidence brésilienne du G20 et la prochaine présidence sud-africaine, deux pays qui doivent s’enorgueillir de leur capacité à gérer la diversité dans le temps, doivent donner une impulsion forte aux demandes et aux préoccupations du continent africain. en guise de conclusion il a remercié la Présidence brésilienne du G20 et l’intérêt qu’elle porte aux questions du continent africain.
