MADAR/Nouakchott le 13-04-2025
La ministre mauritanienne de l’environnement, Massouda Mint Mohamed Laghdhaf, a déclaré que l’exploitation minière indigène avait été introduite en Mauritanie de manière accélérée et sans discernement, sans tenir compte des exigences en matière d’environnement et de santé.
Les remarques du ministre mauritanien ont été faites dimanche lors du lancement d’un projet pilote visant à récupérer le mercure par condensation après incinération, et d’une campagne de sensibilisation sur les dangers de l’utilisation de produits chimiques en dehors des exigences environnementales et sanitaires dans l’exploitation minière indigène.
La ministre a ajouté que les besoins sanitaires et la faisabilité environnementale et sociale passent avant la faisabilité économique, et que le droit de vivre dans un environnement sain pour les humains et les générations futures est l’un des droits garantis par les lois nationales et les conventions internationales.
La ministre a souligné que le gouvernement avait perçu les préoccupations exprimées par les citoyens et que le président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani s’était fermement engagé à concilier le besoin du pays d’exploiter ses richesses et la nécessité de le faire dans le respect de l’environnement et de la santé.
Le ministre a décrit le secteur minier indigène comme un levier économique en termes de croissance, de création d’emplois et de résorption du chômage, ou encore en termes de diversification des sources de revenus du pays.
