Madar/Nouakchott/01-02-2024
« Contre leurs profits, nous nous battons pour nos vies », c’est sous ce slogan qu’a été organisé ce mercredi à Nouakchott, un meeting pour célébrer la journée mondiale des travailleurs. Organisé par l’Union générale des travailleurs mauritaniens (UGTM) en présence d’un groupe de ses membres, ce 1er mai
L’occasion pour l’Union Générale des Travailleurs Mauritaniens (UGTM) de présenter leur plateforme revendicative et leur vision pour améliorer la situation des travailleurs.
Il faut dire que cette plateforme revendicative du syndicat demande la ratification des lois promulguées, l’accélération de leurs décrets d’application, la révision des réglementations du travail, de la sécurité sociale, de la fonction publique et de la formation professionnelle maritime. Mais aussi de l’adoption de lois incluant la formation professionnelle universelle et obligeant les institutions à financer un fonds destiné à la formation continue.
Elle appelle notamment à développer les capacités de l’enseignement technique pour qu’il devienne une passerelle vers l’industrialisation de pointe. Et ce, afin de se passer de la main-d’œuvre étrangère, d’alléger les charges qui pèsent sur les travailleurs, le personnel et les employés des secteurs public et privé, d’augmenter les salaires, les allocations de retraite, accorder des bourses aux enfants des travailleurs actifs et retraités, et développer un mécanisme pour mettre en œuvre le slogan : « le logement décent est un droit pour chaque citoyen et pour chaque travailleur actif et retraité.
Cette même plateforme met en exergue la nécessité de mettre en place des conseils d’administration dans toutes les institutions où les travailleurs sont représentés par un tiers des sièges, d’accélérer la formation d’un conseil supérieur chargé de fixer et de contrôler les prix avec la participation des syndicats et des organisations de consommateurs. Notamment d’accorder aux travailleurs des droits équivalents aux heures supplémentaires qu’ils sont obligés d’effectuer dans les secteurs public et privé.
C’est dans cette optique que, le secrétaire général de l’Union, a souligné que cette célébration de la journée internationale du travail a pour objectif de bannir l’exploitation parmi les êtres humains, notant que cette journée éveille les consciences pour une société qui prend en compte les besoins des travailleurs et des pauvres.
A noter que ce rassemblement a réuni plusieurs personnalités, travailleurs et des syndicats
Fatimata DEH