Madar/Nouakchott/21-09-2024
Après quatre jours conférence tenue sous le thème « Intégration des services de santé reproductive, espacement des naissances, post-partum, santé néonatale, de l’enfant et de l’adolescent et nutrition de qualité », la première conférence scientifique de la Fédération des associations de sages-femmes d’Afrique francophone a pris fin ce vendredi au Centre international des conférences de Nouakchott. L’objectif était de travailler ensemble pour unifier les efforts et contribuer efficacement à l’amélioration de la santé maternelle et infantile sur le continent africain, dans le but de contribuer à la réduction de la mortalité maternelle et néonatale. Et ce, en renforçant les capacités des sages-femmes et en mettant en œuvre des programmes de santé à tous les niveaux dans les pays membres.
La conférence a été l’occasion d’enrichir le débat sur les thèmes présentés, et les résultats des études et recherches présentées pour éclairer l’opinion publique, et que les expériences réussies présentées par les pays participants ont eu un impact positif sur l’obtention de résultats satisfaisants.
A noter que les sages-femmes sont considérées comme des acteurs clés dans la mise en œuvre des politiques liées à la santé maternelle et néonatale, les sages-femmes sont
L’occasion pour le Chargé de mission du Ministère de la Santé, d’exprimer sa joie d’être présent à la cérémonie de clôture de la conférence scientifique de la Fédération des Associations de Sages-femmes d’Afrique Francophone. Ajoutant que les recommandations faites à l’issue de la conférence contribueront sans aucun doute à résoudre de nombreux défis posés aux secteurs de la santé dans les différents pays participants.
Pour la présidente de la Fédération des associations de sages-femmes d’Afrique francophone, elle a présenté une série de recommandations formulées par les participants à la conférence. Et ce, principalement axées sur l’autonomisation des sages-femmes et l’octroi d’un statut adéquat pour leur permettre d’accomplir pleinement leur devoir professionnel.
Pour rappel cette conférence, la première du genre, réunit de nombreux spécialistes de la santé maternelle et néonatale pour discuter des développements et des défis dans ce domaine. Elle a offert aux participants l’occasion d’échanger des opinions, des connaissances, des informations et des expériences, ainsi que d’enrichir le débat scientifique sur les soins de santé maternelle et néonatale. Près de 1000 participants, venus de plus de 18 pays membres de la Fédération des associations de sages-femmes d’Afrique francophone et d’autres pays, obstétriciens et gynécologues, pédiatres, néonatologues, coordinateurs de projets et de programmes de santé, étudiants, et autres professionnels de la santé et des sciences sociales. Elle intervient dans un contexte où la mortalité maternelle et néonatale est préoccupante en Afrique subsaharienne, 21 des 47 pays d’Afrique subsaharienne n’ayant enregistré aucun progrès dans la réduction de la mortalité néonatale entre 1990 et 2019.
Fatimata DEH
