Madar/Nouakchott/06-02-2024
« Faciliter l’accès des garçons et des filles à risque et victimes de diverses formes de violence, d’exploitation et d’abus à des services de protection de haute qualité, à contribuer au renforcement d’un système judiciaire complet et sensible au genre, et à lutter contre la violence basée sur le genre, tel est l’objectif du lancement d’un projet de renforcement des capacités des acteurs de la protection de l’enfance pour améliorer le traitement des cas d’enfants victimes de violences, ce lundi, à Nouakchott.
Organisé par le ministère de la Justice en coopération avec le ministère de l’Action sociale, de l’Enfance et de Famille et l’Association des femmes chefs de ménages, le projet, est financé par l’Agence andalouse de coopération internationale au développement pour deux ans.
A cet effet, le secrétaire général du ministère de la Justice, a expliqué que l’état accorde une grande attention à l’enfance et à la jeunesse, car ils constituent le pilier fondamental de la société et le principal soutien en devenir de toute croissance économique et sociale du pays. Il a ajouté que le projet constitue un grand soutien aux efforts du ministère à travers la direction de la Protection judiciaire des enfants, car il travaillera à compléter ce que le secteur a commencé dans le domaine de la médiation pénale pour les enfants en conflit avec la loi. Mais surtout formera les acteurs en matière de justice infantile et offrira un appui à la décentralisation de la structure en charge de la protection judiciaire des enfants dans les wilayas d’intervention du projet.
La représentante de l’Organisation espagnole Terre des Hommes, a apprécié la coopération existante entre son organisme et le ministère de la Justice, à travers notamment le lancement aujourd’hui de ce projet. Qui contribuera à renforcer les capacités des acteurs du système de protection de l’enfance pour améliorer le traitement des cas d’enfants victimes de violences.
Etaient présents à la cérémonie le procureur général près la Cour suprême, le directeur de la protection judiciaire des enfants, le maire d’Arafat et plusieurs autres personnalités impliquées dans la protection infantile.
Fatimata DEH
