Madar/Nouakchott/06-05-2024
Ouverture ce lundi à Nouakchott, d’une session de formation sur le réseau national de formation des jeunes et des femmes sur les techniques de production des semences et la gestion efficace des entreprises semencières.
D’une durée de deux jours, cette formation, est organisée par le Centre National de Recherche et de Développement Agricole (CNRAD), en collaboration avec le Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricole (CORAF). Et ce, à l’intention de 30 participants représentant des sociétés de production de semences, des organisations de jeunes et de femmes ainsi que des agents de terrain.
Au cours de cette formation, les participants vont suivre des présentations théoriques sur les techniques les plus importantes de production et de circulation des semences, ainsi que des méthodes efficaces et des bonnes pratiques dans le domaine de la gestion des organisations de production de semences.
Le conseiller technique du ministre de l’Agriculture chargé de la recherche et de la formation, a expliqué que la formation et l’encadrement sont des facteurs clés dans la production et l’utilisation des semences agricoles améliorées en tant qu’outil pour augmenter la production agricole, l’améliorant quantitativement et qualitativement. Ajoutant que la formation permet d’assurer la sécurité alimentaire, un objectif stratégique du gouvernement, faisant partie intégrante du programme ‘’TAAHOUDATI’’ qui veille à sa mise en œuvre sur le terrain. Il noté que la qualité des semences est l’axe principal du processus de production et que cette division fait l’objet d’une attention particulière dans le cadre de la nouvelle vision du secteur agricole. Car elle est le facteur le plus important pour l’augmentation de la production, de la productivité et du rendement a –t-il dit soulignant que les jeunes et les femmes jouent un rôle essentiel dans le secteur agricole et la sécurité alimentaire. Et ce, malgré les disparités entre les sexes auxquelles ils sont confrontés dans l’accès aux technologies, aux innovations, aux intrants, aux services agricoles, aux infrastructures, aux prêts et à la formation agricole, ce qui réduit les capacités de ce segment dans la production agricole, mais aussi, son autonomisation sociale et économique. Il a expliqué que le secteur des semences a un énorme potentiel de création d’emplois et de richesses pour les femmes et les jeunes qui peuvent contribuer à l’expansion des semences de qualité pour combler les lacunes en matière de disponibilité des semences de qualité, estimée à 70%.
La responsable de la composante genre du Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (WACARD), a passé en revue les activités de son organisation régionale de recherche pour le développement des moyens de production agricole en Afrique de l’Ouest et du Centre. Elle a ajouté qu’elle a mis en œuvre plusieurs formations et exercices ciblant les jeunes et les femmes afin de développer leurs capacités productives et d’assurer la prise en compte des objectifs du millénaire pour le développement.
La session de formation a réuni des chercheurs et d’experts nationaux dans le domaine de la gestion des semences.
Fatimata DEH