Madar/Nouakchott/07-11-2023
Ce lundi, dans la capitale Mauritanienne, des experts nationaux et régionaux de divers secteurs du gouvernement et des organisations régionales et internationales sont réunis pour participer à un atelier technique d’analyse des données du cadre harmonisé d’identification des zones et populations à risque d’insécurité alimentaire. Cette rencontre de six jours, permet d’élaborer une cartographie précise et fiable de la situation de fragilité alimentaire et nutritionnelle en Mauritanie. Mais aussi à constituer ainsi une base pour la planification et la mise en œuvre des futures politiques et interventions publiques au profit des populations les plus vulnérables.
A cette occasion, le commissaire adjoint à la sécurité alimentaire, a fait savoir que certains mauritaniens, notamment dans les contextes de fragilité, sont exposés à des chocs répétés qui affectent leur sécurité alimentaire. En indiquant que ces chocs sont liés à de nombreux facteurs, dont les plus importants sont le changement climatique et les fluctuations des prix alimentaires mondiaux, les épidémies, ainsi que l’impact des guerres et des conflits.
Le commissaire indique que le gouvernement, est conscient des défis liés à la protection des populations les plus vulnérables contre les effets néfastes des crises alimentaires et nutritionnelles. C’est dans cette optique, qu’il a mis en place en 2021 un mécanisme national de prévention et de riposte aux crises alimentaires et nutritionnelles afin de planifier et coordonner les meilleures interventions. Dont l’objectif est d’aider les populations exposées à la fragilité alimentaire. Il a ajouté que grâce à ce mécanisme, des évaluations consensuelles annuelles sont établies, identifiant chaque année les besoins d’intervention, les groupes cibles et produisant un plan national de riposte globale.
Le commissaire adjoint conclu en mettant l’accent sur l’importance de cette rencontre en raison, a-t-il dit, du haut niveau des experts nationaux et régionaux et de de la forte représentativité de divers ministères et institutions partenaires, qui s’appuient sur des données multisectorielles liées à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, notamment en termes d’agriculture, d’élevage, de suivi des marchés, de santé, de nutrition, etc.
Le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, du ministère de l’Elevage, et plusieurs cadres de ministères concernés ont participé à cet atelier de haut niveau.
Fatimata Deh