Madar/Nouakchott/17-02-2024
Ce vendredi dans la wilaya du Brakhna a été organisé une campagne de formation et de sensibilisation sur les lois pénalisant l’esclavage, la traite des personnes, le trafic illicite de migrants et le travail des enfants. Cette activité est supervisée par une mission du ministère de la Justice.
Cette campagne concerne tous les tribunaux, les universités, les instituts et les écoles de formation professionnelle, dans le but d’atteindre un certain nombre d’objectifs à savoir : le partage de textes criminalisant et punissant l’esclavage, la traite des êtres humains, le trafic illicite de migrants, le travail des enfants, l’adaptation exacte des faits pertinents, la prise des mesures nécessaires pour poursuivre les auteurs de ces crimes et protéger les victimes, tout en attirant l’attention de l’opinion publique sur la gravité de ces actes. Elle vise, également, à mener des recherches et des enquêtes dans ce domaine, en montrant l’exhaustivité et la cohérence de ces faits, en plus de l’étendue de leur impact sur les droits de l’homme et sa dignité. Tout en répondant aux signalements et en activant la lutte contre la négligence et, l’indemnisation équitable des victimes, l’uniformisation du traitement judiciaire et la diffusion des meilleures pratiques.
C’est dans ce cadre que les activités ont débuté par l’organisation d’une session de formation avec des juges, des responsables et des autorités chargées de l’application des lois en service dans la Wilaya du Brakna. Elle a été présenté par le directeur de la coopération et de la coopération inter-judiciaires sur le droit pénal punissant de la traite des personnes et du travail dangereux et interdit des enfants.
A cet effet, il a mis l’accent sur la loi 2020-017 relative à la prévention et à la répression de la traite des personnes et à la protection des victimes. Affirmant que cette loi se compose de 75 articles répartis en six chapitres, dont l’objectif est de définir l’organisation des dispositions pénales, les mesures d’appui et de protection des victimes, les mécanismes de prévention, la coopération. Et ce, en partenariat aux niveaux national et international, pour éviter les conflits de textes juridiques.
Fatimata DEH