MADAR/Nouakchott le 12-11-2024
Le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazwani a appelé à la nécessité d’assumer la responsabilité historique de la nécessité d’agir rapidement pour corriger la situation avant qu’il ne soit trop tard, ajoutant que la Mauritanie, malgré sa contribution marginale (0,02%) aux émissions du réchauffement climatique, vit au quotidien les effets dévastateurs de ce changement climatique à travers l’accroissement de la désertification et des inondations et leurs profondes répercussions négatives qui affectent son tissu social, menacent sa sécurité alimentaire et entravent son développement économique.
La Mauritanie a déployé de grands efforts pour se conformer aux exigences de l’Accord de Paris en luttant contre la désertification à travers l’initiative de la Grande Muraille Verte, en contribuant activement au Comité Sahel Climat et en adoptant la charte de l’Initiative du Moyen-Orient Vert, lancée par le Royaume d’Arabie Saoudite, a-t-il dit dans son discours prononcé mardi lors du lancement de la 29e session de la Conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (COP29), ajoutant que la Mauritanie a également pris des mesures fortes pour réduire les émissions thermiques telles que l’imposition d’une taxe à ses producteurs à l’intérieur du pays et l’investissement dans l’augmentation de la superficie de ses réductions d’émissions de gaz à effet de serre.
Il a souligné que la Mauritanie a déployé de grands efforts pour exploiter son stock d’énergie renouvelable, qui dépasse 4 000 gigawatts, ce qui lui permet de produire de l’hydrogène vert et d’augmenter la part des énergies renouvelables dans sa consommation énergétique totale, qui a atteint 48 % cette année et prévoit d’atteindre 60 % en 2030, réitérant l’appel aux institutions financières et aux entreprises intéressées à soutenir notre pays dans cette direction.
Le président Ghazwani a souligné que le continent africain, en tant qu’union et en tant que pays, fait de grands efforts pour réduire progressivement le réchauffement climatique malgré sa faible contribution à celui-ci, et développe l’utilisation des énergies renouvelables, ce qui nécessite un soutien important dans le domaine du renforcement de la capacité d’adaptation et de résilience aux conséquences négatives du changement climatique, ajoutant qu’il est nécessaire de renforcer la coopération et la solidarité internationales et de mobiliser des financements à la hauteur des enjeux tout en tenant compte des priorités des pays les moins avancés, en particulier sur le continent africain..