MADAR/Nouakchott le 18-03-2025
Le chef du parti Rassemblement national pour la réforme et le développement (Tawasul), Hamadi Ould Sidi Mokhtar, a déclaré que son parti ne participera pas à un dialogue formel, appelant les forces de l’opposition à s’unir et à se ranger derrière le projet de l’opposition mauritanienne qui vise une véritable réforme politique, le développement de la démocratie, la réalisation d’entrées correctes dans le processus de développement et le renforcement de l’unité nationale.
Lors d’une rencontre avec la presse lundi soir, Ould Sidi Mokhtar a souligné que « nous n’avons pas d’autre choix que de nous coordonner étroitement et de nous mettre d’accord sur la plupart des sujets », soulignant qu’ils ne laisseront pas le régime utiliser la méthode « diviser pour régner ».
Le chef de Tawasul a appelé à faire face aux risques auxquels le pays est confronté en renforçant les rangs internes et en consolidant l’unité nationale par le biais d’un dialogue politique réel et sérieux.
M. Ould Sidi Mokhtar a souligné que ce dialogue devait garantir l’existence d’approches sérieuses pour mettre les grandes questions de l’État et de la société sur la table d’un débat national visant à trouver une solution à ces questions, en développant la participation politique et en l’amenant à un niveau sérieux et réel.
Il a souligné que cela incluait une réforme électorale complète et le traitement de la question nationale avec ses trois thèmes : Il a souligné que cela nécessite une réforme électorale globale et le traitement de la question nationale dans ses trois thèmes : le patrimoine humain, l’esclavage et ses vestiges, et la question de l’identité et de la coexistence, afin de résoudre toutes ces questions selon des approches qui recherchent l’intérêt national, les droits, la justice et l’unité, avec modération et pardon et loin de l’esprit de vengeance et de l’incitation à la haine et à la division.
Il a indiqué qu’ils ont exprimé à plusieurs reprises que ce dialogue « n’atteindra pas son objectif sans se mettre d’accord sur un organe de contrôle crédible qui garantisse le partenariat, l’efficacité et la positivité dans son traitement, et un ordre du jour qui fasse l’objet d’un consensus, en plus de fixer des garanties pour le suivi de la mise en œuvre, sinon le dialogue se transformera en un processus formel qui augmentera le fossé entre les forces politiques ».