Parti RAG : Nous nous préparons à faire face à la décision du ministère de l’Intérieur par des méthodes de lutte pacifiques

MADAR/Nouakchott le 21-08-2025

Le parti RAG, qui n’est pas encore établi, a critiqué la décision du ministère de l’intérieur de lui refuser une licence, menaçant d’utiliser des méthodes de lutte pacifiques pour protester contre cette décision.

Le parti RAG a déclaré qu’il se préparait à faire face à la décision du ministère de l’intérieur de lui refuser une licence par des « méthodes de lutte pacifiques », soulignant qu’il ne fermerait jamais la porte aux possibilités de solutions consensuelles.

Dans une déclaration dont Madar a reçu une copie, le parti a ajouté que les dirigeants qui ont bénéficié du récépissé de reconnaissance temporaire accordé par le ministère de l’intérieur appartiennent à la même ethnie, ajoutant que « les masques sont tombés ».

Le parti a déclaré avoir demandé un agrément en 2013 conformément aux dispositions de la loi 91-024 du 25 juillet 1991.

« À l’époque, les autorités ont violé les dispositions du texte original en disqualifiant les candidats de la base afin de limiter les répercussions du suffrage universel direct en faveur de la reproduction de l’hégémonie héritée du coup d’État de 1978 », indique le communiqué.

Le parti a souligné que lui-même et le FPC continuent de payer « le prix de la férocité de la gouvernance ethno-tribale dans sa quête incessante de contourner les réalités des urnes ».

« Les preuves de l’apartheid sont désormais connues du public sans équivoque. La clôture du multipartisme vise à exclure les représentants autochtones de la compétition, c’est-à-dire à exclure les Mauritaniens noirs sud-sahariens qui sont, à la fois, le terreau de la résistance, les plus grandes victimes de l’impunité et les plus grands bastions structurels de la misère », a déclaré le parti.

Le parti a déclaré qu’« au lieu de maintenir le système de notification, par le simple dépôt d’une demande, le ministre de l’Intérieur évaluera, approuvera et rejettera désormais les demandes sans aucun recours possible ».

Le communiqué indique que les autorités « ont violé les dispositions du texte original en disqualifiant des candidats sur la base de la possibilité d’obtenir un agrément ».

« La Mauritanie est revenue à un système d’autorisation préalable désormais adapté aux intérêts à court terme d’une minorité qui monopolise toujours les mécanismes de coercition et de prédation les plus importants », indique le communiqué.

spot_img
- Contenu sponsorisé -spot_img

LES PLUS LUS