Présidente de l’autorité chargée de la passation des marchés : Le système de commande publique comporte 41 risques qui doivent être traités d’urgence

MADAR/Nouakchott le 13-05-2025

La présidente du conseil d’administration de l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP), Khadija Mint Bouka, a indiqué que l’analyse du cycle de la commande publique a montré qu’il y a 41 risques qui menacent les étapes de mise en œuvre des marchés, notant que 85% de ces risques sont de haute priorité et nécessitent des mesures immédiates à prendre.

Au cours d’un atelier organisé par l’Autorité de régulation des marchés publics en coopération avec l’Inspection générale de l’État, Mint Boukah a ajouté que ces risques sont d’ordre juridique, financier, technique, social et environnemental, et qu’ils peuvent entraîner une augmentation des coûts, un retard dans l’achèvement, une réduction de la qualité des projets, et miner la confiance des citoyens dans le travail effectué.

Elle a souligné la nécessité d’intégrer les mécanismes d’évaluation des risques à chaque étape de la passation des marchés publics et d’adopter des approches préventives pour éviter les déséquilibres potentiels, à la lumière de la classification des risques selon leur nature, leur probabilité d’occurrence et leur niveau de contrôle.

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