Surcharge dans les transports en commun dans la capitale Mauritanienne

La surcharge dans les moyens de transport en commun, notamment dans les taxis tout droit est un phénomène récurrent qui constitue un danger permanent pour la société Mauritanienne en général et pour les usagers en particulier. C’est une situation très compliquée pour les passagers qui, pour la plupart, ne peuvent pas payer deux Places. Pour ce taximan, que nous avons tendu le micro : « La surcharge ce n’est pas agréable et ça n’arrange personne ni le taximan ni le passager. Il faudrait que L’Etat règle cette situation pour que les passagers puissent profiter de ce droit en toute sécurité.

Une situation difficile pour non seulement les chauffeurs et responsables des garages  mais notamment les passagers cette cliente nous le confirme en affirmant que la surcharge est un véritable case tête pour les passagers : « Moi je suis sénégalaise mais des mon arrivée en Mauritanie j’aiconstaté ce phénomène et c’est très difficile pour les passagers surtout si c’est une longue distance. Tu te fatigue avant ton arrivée à destination surtout si ton voisin et en surpoids. »

Selon les chauffeurs de taxi faire la surcharge ce n’est pas un choix bien au contraire car, c’est la cause première cause des accidents mais surtout c’est l’une des causes qui détruit leur véhicule mais que faire face à cette situation nous dit-il : « Je connais bien le danger de la surcharge mais nous sommes obligés de le faire pour s’en sortir. Car tout est cher :  le gasoil, les outils mécaniques et autres. Je n’aime pas la surcharge car cela peut causer beaucoup de dommage à la voiture et aux passagers mais que faire ?? Il faut que l’État revoie cette situation pour nous permettre de bien travailler. ». Les avis ne semblent pas partagés pour certains passagers comme nous dit ici ce client. Pour ce jeune homme les taximen n’ont pas vraiment le choix et affirme : « On est en centre-ville et tout le monde parle de la surcharge mais ils ne parlent pas les charges qui sont derrière ; est cela est due aux responsables des transports qui ne prennent pas en compte la réalité du terrain. »

Dans les garages, les taximen et autres usagés, nous expliquent sur ces mots : « Quand nous sommes dans les garages, nous sommes obligés de faire la surcharge puisqu’après chaque charge nous devons donner200 ou100 MRU aux samsar donc sans la surcharge, nous ne pouvons pas nous en sortir. »

C’est le même son de cloche pour ce jeune samsar que nous avons posé la question. Il nous répond sur ces mots : « Je n’aime pas la surcharge. Mais pour survivre dans ce travail il le faut.  Moi je travaille ici je gagne dans chacune des charges 10 ou 20 mru. Et tout ça s’estdue parce que tout est chers : le gasoil et les pièces et c’est à cause de cela que nous faisons recours à la surcharge malgré les dangers existentiels qui s’y trouvent. »

En définitive, la responsabilité parait partagée et il urge de prendre des mesures idoines. Pour cela, Il est important d’augmenter les moyens de transport en commun, qu’il ait une forte présence des forces de l’ordre pour veiller à la bonne conduite des chauffeurs. Les usagers aussi devraient prendre conscience des dangers qui les guettent. L’Etat, lui, a de multiples responsabilités, notamment celles de sensibiliser son peuple et d’éradiquer ce phénomène.

Par Fatimata Deh

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