Tenue d’un colloque scientifique sur le paludisme à Nouakchott

Madar/ Nouakchott/21-11-2023

Un colloque scientifique sur la drépanocytose en Afrique de l’ouest est organisé ce lundi à Nouakchott, par la Faculté des Sciences et de la Technologie de l’Université. Ce colloque vise à rassembler des chercheurs nationaux et ouest-africains pour présenter leurs recherches sur le paludisme cellulaire dans la sous-région, ce qui contribuera à réduire sa prévalence et sa gravité après avoir bénéficié des résultats de ces recherches. L’objectif de cette rencontre est aussi encouragé l’échange d’idées, la mise en réseau, la mobilisation et la motivation des jeunes chercheurs, la réalisation d’études préliminaires de terrain, l’obtention de financements et la publication de données dans des revues scientifiques.

C’est dans cette optique que le Directeur de la Recherche scientifique et de l’Innovation au Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a mis en relief l’importance de ce colloque et recherche scientifique qui selon lui, occupe une place importante dans le programme du gouvernement Mauritanien. Il a souligné que ce forum était une étape vers la promotion de la recherche scientifique et permettra aux chercheurs et aux doctorants de discuter des résultats de leurs recherches avec leurs homologues de la sous-région sur le paludisme à drépanocytose en Afrique de l’Ouest.  Il permettra aussi de mieux mettre en réseau les chercheurs et d’améliorer la mobilité des doctorants dans la sous-région. A-t-il conclu.

Pour sa part, le coordinateur national du projet de lutte contre le paludisme à cellules non collantes, a soutenu l’importance des objectifs de cette rencontre et de son rôle dans l’élévation du niveau de la recherche scientifique et l’amélioration de sa qualité en Mauritanie et dans les pays de la sous-région. Il a expliqué que le paludisme à cellules non grippales des trois autres espèces les plus répandues d’Afrique était devenu dangereux pour la population de la région. Et ce, en raison de leur concentration sur le paludisme à drépanocytose, qui était principalement dangereux.  Les chercheurs s’en étaient rendu compte et ont travaillé à cet atelier pour aider à réduire sa propagation. Affirme-t-il.

Quant au coordinateur général du projet, de l’Institut français de recherche pour le développement à Dakar, il a expliqué que l’organisation de ce colloque constitue une opportunité pour les chercheurs ouest-africains de partager leurs expériences de recherche dans le domaine du paludisme drépanocytaire qui était un intérêt secondaire en raison de la gravité et de la non-prolifération. Il a souligné que ses collègues chercheurs des universités maliennes, sénégalaises et mauritaniennes sont au niveau de l’événement lorsqu’ils ont observé la propagation de l’épidémie, et ont organisé le colloque de Nouakchott pour l’endiguer et réduire sa propagation.

Il faut dire, qu’au cours de cette rencontre, les participants ont abordé des exposés sur le phénomène du paludisme dangereux et non dangereux en Afrique de l’Ouest en général, et les raisons réelles de la montée spectaculaire du deuxième type et moins dangereux.  Mais surtout les chercheurs vont noter sa prévalence et sa gravité ces dernières années, pour discuter de ce phénomène et chercher une solution pour son éradication.

Il est à noter que ce colloque a réuni des chercheurs, des enseignants et des doctorants de Mauritanie, du Sénégal et du Mali de cinq universités : l’Université de Nouakchott, l’Université Cheikh Anta Diop, l’Université d’Ates, l’Université Alioune Diop de Bambi, l’Université Gaston Berger, l’Institut Pasteur de Dakar, l’Institut de formation et de recherche sur le paludisme en République du Mali et l’Institut français de Recherche pour le Développement.

Fatimata DEH

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