Trarza : La ministre de l’environnement effectue une visite au parc national d’Aouleygatt à Ouad Naqa

Madar/Nouakchott/27-08-2024

Ce mardi une visite de terrain a été effectué par la ministre de l’environnement et du développement durable, au Parc National d’Aouleygatt, (PNA) en compagnie du wali du Trarza, et du secrétaire général du ministère. A cette occasion la ministre a été accueillie à l’entrée du PNA par son directeur et ses principaux collaborateurs.

C’est ainsi que la ministre et la délégation qui l’accompagne ont visité les différentes ailes du Parc qui comprend des sections d’élevage d’autruches, d’oryx, d’aurochs, de gazelles, de girafes, de lions, de tigres et d’autres espèces d’animaux sauvages importés de certains pays et d’institutions spécialisées, soit 28 espèces. Sur place elle a été informée des efforts considérables déployés pour restaurer la végétation, qui a connu un renouveau important dans ce centre urbain de 1600 hectares.

La délégation a visité aussi une pépinière pour la production d’arbres fourragers destinés à nourrir les herbivores de la grange, certains locaux et d’autres importés, ainsi que des brise-vent et des arbres pour la stabilisation biologique du sable. Sur place, elle a aussi reçu des explications techniques de la part du directeur du Parc, notamment sur la spécificité de cette installation, qui a d’abord été créée en tant que parc de 400 hectares le 18 mars 2015, puis est devenue un établissement public à caractère administratif en 2016.

A cet effet, le directeur a passé en revue les missions assignées à son établissement, qui consistent à créer un complexe végétal, animalier et éco touristique, à préserver les animaux sauvages, à les étudier scientifiquement et à assurer leur reproduction. Mais aussi à éduquer, à communiquer avec le public et à le sensibiliser sur l’importance de la préservation des espèces animales et végétales disparues ou menacées, à contribuer au développement social et économique des villages voisins. Et ce, notamment à promouvoir l’écotourisme et l’éducation à l’environnement, et à contribuer au développement social et économique des villages environnants. C’est dans ce cadre qu’il a présenté les composantes du Parc, qui comprennent une zone d’acclimatation des antilopes, un zoo, des jardins botaniques, des oasis, des vergers de légumes biologiques, un complexe sportif, un parc, un lac artificiel et un centre de conservation des espèces animales.

Dans sa présentation, il a souligné que dans le cadre de la biodiversité, le Parc a introduit pour la première fois 28 espèces d’animaux sauvages, expliquant que l’établissement joue un rôle central dans la dynamisation du mouvement économique local. Et ce, en soutenant et en formant certaines coopératives de femmes actives dans le domaine de la culture de légumes et en recrutant de la main-d’œuvre locale pour contribuer à la résorption du chômage. Il a noté les difficultés auxquelles le Parc est confronté, qui comprennent, entre autres, les bas salaires des travailleurs malgré les défis auxquels ils sont confrontés pour faire face aux prédateurs, le manque aigu de vétérinaires et l’absence de spécialistes dans la gestion des animaux sauvages. Appelant au recrutement de techniciens dans le domaine et à la nécessité d’activer les accords conclus entre le Parc, les institutions et les pays amis afin d’en tirer profit et de tirer les choses vers l’avant.

Pour rappel, cette visite s’inscrit dans le cadre des contacts entrepris par la ministre de l’Environnement et du Développement durable avec les structures et institutions. Et ce, relevant de son département afin de communiquer la nouvelle orientation du gouvernement en matière de respect des fonds public. Notamment de gestion rigoureuse des ressources publiques et d’assiduité des fonctionnaires, afin de trouver les moyens les plus efficaces pour les surmonter les difficultés.

Fatimata DEH

 

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