MADAR/Nouakchott le 18-05-2025
Des centaines de Libyens sont descendus dans les rues de Tripoli samedi pour exiger le départ d’Abdelhamid Debiba, chef du gouvernement d’union nationale (GUN) reconnu par l’ONU.
Les affrontements, qui ont débuté dans la nuit de lundi à mardi et qui ont impliqué l’utilisation d’armes lourdes et d’obus d’artillerie, ont fait huit morts, selon l’ONU.
Les affrontements ont commencé lorsque la 444e brigade du ministère de la Défense a lancé une opération militaire visant l’Agence de soutien à la stabilité, tuant son chef, Abdelghani al-Kakli, le plus important dirigeant des groupes armés qui jouissent d’une grande influence à Tripoli depuis 2011 et que le gouvernement tente de démanteler.
Samedi, le président du gouvernement d’union nationale (GUN), Abdelhamid Dbeibeh, a reçu des dignitaires de Tripoli et une délégation de dignitaires de Misrata, sa ville natale.
M. Dbeibeh a souligné que son gouvernement s’efforçait de trouver une « solution rapide à la violence par le déploiement de ses forces de sécurité » et a appelé les manifestants à soutenir les efforts de l’État pour éviter tout retour au chaos et à la domination des groupes armés.