MADAR/Nouakchott le 23-12-2025
La Faculté de droit et des sciences politiques de l’Université de la Manara à Tunis a discuté aujourd’hui, mardi, une thèse de doctorat en droit privé du chercheur mauritanien Mohamed Saïd El-Alaem, qui a traité du sujet de la politique criminelle mauritanienne face à la criminalité économique.
La thèse a été décernée avec mention après les éloges du comité scientifique pour l’originalité, la modernité et l’importance académique et pratique de la recherche.
La thèse a mis en lumière les principales formes de crimes économiques auxquels la Mauritanie est confrontée, parmi lesquelles les crimes d’entreprise, les crimes maritimes et environnementaux, le blanchiment d’argent, l’évasion fiscale, les crimes de concurrence et de prix, ainsi que les crimes informatiques à dimension économique, considérant qu’ils constituent une menace directe pour les équilibres financiers et économiques et pour la gouvernance des richesses nationales.
L’étude a conclu, en se basant sur une approche critique comparative, que la politique criminelle adoptée souffre d’une dispersion législative et d’une fragilité procédurale, ainsi que d’une spécialisation limitée dans la compréhension de ce type de crimes, en proposant un ensemble de réformes pratiques et législatives visant à aligner la politique criminelle sur les objectifs économiques de l’État et à renforcer l’efficacité des mécanismes d’enquête et de suivi des crimes économiques.






