Afrimag – Le fleuve dont il s’agit est le fleuve Sénégal. Une continuité géographique et culturelle entre deux rives : mauritanienne et sénégalaise. C’est également une zone économique où les activités agricoles et sylvopastorales on toujours été un facteur de rapprochement et non de séparation comme le montre avec brio l’essai de Ndiawar Kane : « Le fleuve ne sépare pas ». Ci-après quelques témoignages.
Citoyen mauritanien, originaire du Fuuta Tooro, Ndiawar Kane est diplômé de géographie des universités de Dakar Fann et de Paris VII, après des études primaires à Mbagne et des études secondaires au Collège et Lycée de Rosso, puis au Lycée Blaise Diagne de Dakar.
Sa jeunesse est marquée par un engagement militant et une quête permanente de connaissances. Après une carrière d’enseignant, puis celle de fonctionnaire international de près d’une décennie, Ndiawar Kane a occupé des fonctions de haut fonctionnaire dans son pays la Mauritanie. Depuis 1989, il est devenu un consultant international.
Ndiawar fait partie de cette génération de militants anti-impérialistes des années soixante et continue de lutter pour la protection et la promotion des droits humains, Son roman Le Sentier sinueux a été publié par les éditions l’Harmattan Sénégal en 2019.
« Ce livre enrichit la longue liste de publications sur les malheurs que mauvais choix de certains gouvernants peuvent causer à leurs peuples. Par une touche autobiographique saisissante, où le récit littéraire et historique s’entrelacent, tout en restant dans le registre de l’objectivité, Kane fait rayonner dans son livre un optimisme à la hauteur du progrès des grandes cultures qui ont fait cette partie de l’Afrique. La beauté de l’écriture de par sa simplicité donne goût à la lecture. »
Ibrahima Diop, Professeur titulaire des universités et ancien doyen de la FASTEF, UCAD2009-2015.
« Ce livre retrace le parcours de Ndiawar Kane, intellectuel africain né à la fin de l’époque coloniale, qui a vécu les étapes charnières de la construction de l’Etat dans la zone sénégalo-mauritanienne.
Beaucoup de membres de la génération des soixante huitards, se reconnaîtront dans plusieurs aspects de cette autobiographie. Celle de leurs enfants et petits enfants apprendront également les défis principaux de la construction nationale.
Un témoignage puissant sur toute une époque, un livre à lire et relire. Outre la grande élégance de l’écriture, le lecteur est frappé par le souci d’objectivité et l’empathie de l’auteur. »
Ousmane Oumar Kane, Professeur titulaire de la Chaire Islam et sociétés musulmanes contemporaines, Université de Harvard
Par La rédaction, Comité Editorial